Il y a quelques années, Nicole ma compagne de vie et moi avons vécu une histoire de voile qui restera gravée longtemps dans notre mémoire. Cette aventure a failli nous coûter la vie.
St-Barth devenait la fin ultime de notre voyage en Atlantique et mettait un terme à la réalisation de notre projet de film sur la vie en mer à bord d’un voilier.
jamais nous aurions imaginé qu,un bateau brûlerait aussi vite
Nous avons été récupérés à la flotte
La fibre de verre brûle et fait une épaisse fumée
Le pompiers de Gustavia se sont donnés du mal, mais en vain
Tot un spectacle et nous en étions
Un paquebot a essayé d'éteidre le feu
Pas de film, mais un livre
Le voilier n’a pas coulé, il n’est resté qu’une immense barque de 15 mètres à flot sur un bordé de moins d’un mètre, sans gréement, sans cabine, tout ouvert aux intempéries. Une menace d’une amende salée…. D’où venait le feu ? Les assurances ont décrété que la boite électrique en était responsable, ce dont je doute puisque la source du feu, des jets de flammes, venait d’un endroit qui n’a aucun rapport avec la boite de connexion. Je ne me suis pas obstiné puisqu’ils acceptaient de payer. Le temps a passé et je me suis permis de fouiller : une seule possibilité, les feus de détresse postdatés, remisés, sous la table de navigation, au niveau du plancher, dans un sac de toile au lieu d’être dans une boite hermétique, auraient pu être mouillés car il y avait eu lors de notre traversé depuis la côte des États-Unis (Beaufort NC), une fuite d’eau qui aurait pu les mouiller. Le premier tome de notre récit qui raconte nos péripéties de naufragés est mis sous presse, nous donne le contexte dans lequel s’est produit le naufrage, voir http://www.voileevasion.qc.ca/naufrage_a_gustavia.htm . Je suis à écrire le deuxième qui relate l’histoire de notre traversée, les préparatifs, les suites de notre départ de St-Barth, le retour, les répercutions causées par le naufrage. Je crois, après une recherche poussée sur les causes de l’incendie avoir découvert le pot aux roses. Il semblerait que les feux de détresse mouillés qui sèchent subissent un changement chimique qui serait la cause de ce feu : le phosphate et le magnésium, composantes de ces engins, changeraient de propriété en séchant et s’auto amorceraient pour produire des lances flammes; c’est d’ailleurs ce que nous avions remarqué. Mais avant de terminer l’écriture de la deuxième partie de notre récit, je cherche à contre vérifier mes sources. Alors, gens de sciences et marins, rentrez en communication avec moi si vous pouvez m’éclairer.
Louis Charbonneau
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